AFP 23.10.10 15h10
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Le commissaire européen à l'Elargissement, Stefan Füle, a appelé samedi la Turquie à élaborer une nouvelle constitution qui garantirait les libertés démocratiques, en conformité avec les normes de l'Union européenne.
"Une constitution civile est le point de départ le plus important pour que la Turquie renforce son son système démocratique en conformité avec les normes de l'UE", a déclaré M. Füle au cours d'une conférence à Istanbul, selon l'agence turque Anatolie.
Héritage du coup d'Etat militaire de 1980, l'actuelle constitution, malgré les amendements qui y ont été apportés, a été la cible de critiques car considérée comme favorisant une conception autoritaire du pouvoir.
Une nouvelle constitution doit assurer la liberté d'expression, a souligné M. Füle, évoquant "la pression à laquelle sont confrontés les medias".
"Avec une nouvelle constitution, l'Etat de droit sera également renforcé grâce à un système judiciaire plus impartial et efficace. (...) Avec une nouvelle constitution, la Turquie réalisera d'importants progrès dans la résolution du problème kurde et ceux des minorités", a-t-il plaidé, selon Anatolie.
Le 12 septembre, les électeurs turcs ont approuvé par référendum une révision constitutionnelle qui limite le pouvoir de la hiérarchie judiciaire et de l'armée, deux bastions de la laïcité. L'opposition a soupçonné le gouvernement islamo-conservateur du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan de vouloir, grâce à cette révision, contrôler le fonctionnement de la justice.
Après le référendum, M. Erdogan a promis de nouvelles réformes, mais il a souligné que le gouvernement n'envisagerait pas de nouvelle révision constitutionnelle avant les élections de juin 2011.
La Turquie a entamé en 2005 ses négociations d'adhésion avec l'UE, mais seuls 13 sur les 35 chapitres thématiques des discussions ont été ouverts. Huit chapitres sont toujours bloqués en raison d'un conflit commercial avec Chypre. Ankara n'a en effet pas reconnu la partie de l'île de Chypre qui a rejoint l'UE.
Les négociations d'adhésion ont également été ralenties en raison des réticences de la France et de l'Allemagne à une adhésion de la Turquie à l'UE, et du rythme des réformes jugé trop lent.
su/mr
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Le commissaire européen à l'Elargissement, Stefan Füle, a appelé samedi la Turquie à élaborer une nouvelle constitution qui garantirait les libertés démocratiques, en conformité avec les normes de l'Union européenne.
"Une constitution civile est le point de départ le plus important pour que la Turquie renforce son son système démocratique en conformité avec les normes de l'UE", a déclaré M. Füle au cours d'une conférence à Istanbul, selon l'agence turque Anatolie.
Héritage du coup d'Etat militaire de 1980, l'actuelle constitution, malgré les amendements qui y ont été apportés, a été la cible de critiques car considérée comme favorisant une conception autoritaire du pouvoir.
Une nouvelle constitution doit assurer la liberté d'expression, a souligné M. Füle, évoquant "la pression à laquelle sont confrontés les medias".
"Avec une nouvelle constitution, l'Etat de droit sera également renforcé grâce à un système judiciaire plus impartial et efficace. (...) Avec une nouvelle constitution, la Turquie réalisera d'importants progrès dans la résolution du problème kurde et ceux des minorités", a-t-il plaidé, selon Anatolie.
Le 12 septembre, les électeurs turcs ont approuvé par référendum une révision constitutionnelle qui limite le pouvoir de la hiérarchie judiciaire et de l'armée, deux bastions de la laïcité. L'opposition a soupçonné le gouvernement islamo-conservateur du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan de vouloir, grâce à cette révision, contrôler le fonctionnement de la justice.
Après le référendum, M. Erdogan a promis de nouvelles réformes, mais il a souligné que le gouvernement n'envisagerait pas de nouvelle révision constitutionnelle avant les élections de juin 2011.
La Turquie a entamé en 2005 ses négociations d'adhésion avec l'UE, mais seuls 13 sur les 35 chapitres thématiques des discussions ont été ouverts. Huit chapitres sont toujours bloqués en raison d'un conflit commercial avec Chypre. Ankara n'a en effet pas reconnu la partie de l'île de Chypre qui a rejoint l'UE.
Les négociations d'adhésion ont également été ralenties en raison des réticences de la France et de l'Allemagne à une adhésion de la Turquie à l'UE, et du rythme des réformes jugé trop lent.
su/mr
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