Τετάρτη 17 Νοεμβρίου 2010

Bruxelles supprime les visas pour les Albanais et les Bosniens


le monde

pour Le Monde.fr 08.11.10 18h37

Bruxelles, Bureau européen - Comme ils avaient prévu de le faire, les Vingt-sept ont levé lundi 8 novembre, à Bruxelles, au cours d'une réunion des ministres de l'intérieur, l'obligation de visa pour les citoyens albanais et bosniens désireux de se rendre dans l'espace Schengen.
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Cecilia Malmström, la commissaire européenne à l'immigration, a évoqué une journée "historique" pour ces deux Etats, qui se rapprochent ainsi de l'Union. L'exemption entrera en vigueur à la mi-décembre et concerne les séjours allant jusqu'à 90 jours.
L'enthousiasme des dirigeants des deux pays a toutefois été rapidement douché, ainsi que celui d'autres Etats des Balkans qui ont bénéficié antérieurement d'une mesure similaire. Les ministres ont, en effet, voulu prévenir un afflux d'immigrants et de demandeurs d'asile en introduisant un mécanisme de révision. Ils craignent à l'évidence une réédition de ce qui s'est déroulé lorsque les visas ont été rendus inutiles pour les Serbes et les Macédoniens. Certains Etats ont assisté, à l'époque, à des arrivées massives de Roms et de membres des minorités albanophones.
Le mécanisme pourrait donc être suspendu si de nouveaux abus sont constatés, ont indiqué certaines délégations. La France, l'Allemagne, les Pays-Bas, entre autres, ont obtenu que la révision puisse valoir pour tous les pays qui ont bénéficié jusqu'ici de la levée de l'obligation de visas. "L'Albanie et la Bosnie se sont engagés à lutter contre toute forme d'abus", a affirmé l'UE.
Interrogé sur la position de Paris, le ministre français de l'immigration, Eric Besson, a évoqué la nécessité d'un "suivi rigoureux" et de "mécanismes de surveillance". M. Besson souligne que "l'Albanie et la Bosnie ont toutefois fourni des efforts considérables", et qu'il ne pouvait être question de leur faire payer la déception engendrée par les exemples antérieurs.
"RÉCOMPENSES DIPLOMATIQUES"
La Commission est, en tout cas, critiquée, voire accusée de transformer la question des visas en "récompense diplomatique" : elle entendrait, de cette manière, encourager les Etats des Balkans à poursuivre dans la voie des réformes. " Elle juge très vite que les critères requis sont atteints, alors que les experts sont plus nuancés quant aux résultats effectifs atteints par certains de ces pays ", relève un diplomate.
Derrière ce dossier se profile, en réalité, le malaise de certains Etats à l'égard de nouveaux élargissements de l'UE. "En interne, les Européens sont de plus en plus opposés à tout élargissement et la Commission fait comme si de rien n'était", a déclaré à l'AFP Jean-Dominique Giuliani, président de la Fondation Robert Schuman.
Jean-Pierre Stroobants

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