le monde
LEMONDE.FR 04.11.10 12h59 • Mis à jour le 04.11.10 14h23
Le président serbe Boris Tadic s'est excusé, jeudi 4 novembre, pour le massacre de Vukovar sur le site d'Ovcara, où il rendait hommage à quelque 200 civils et prisonniers de guerre croates, tués par les forces serbes après la prise de la ville en novembre 1991.
OAS_AD('Middle')
if ( undefined !== MIA.Pub.OAS.events ) {
MIA.Pub.OAS.events["pubOAS_middle"] = "pubOAS_middle";
}
Deux anciens responsables de l'Armée populaire yougoslave ont été condamnés par le Tribunal pénal international pour ce drame.
"Je suis ici pour rendre hommage aux victimes et exprimer des mots d'excuses et de regret", a déclaré M. Tadic. "Exprimant mes regrets, je souhaite créer pour la Serbie et la Croatie la possibilité de tourner une nouvelle page de l'Histoire pour que nos enfants ne portent pas ce fardeau du passé", a dit M. Tadic.
"La Serbie démocratique souhaite des relations de bon voisinage. (...) En nous recueillant devant les victimes, nous pensons à l'avenir (...) ; en reconnaissant le crime, en s'excusant et en présentant nos regrets, nous ouvrons la possibilité d'un pardon et d'une réconciliation", a ajouté M. Tadic.
"UNE POLITIQUE DIFFÉRENTE, DE PAIX ET D'AMITIÉ, EST POSSIBLE"
Le président croate Ivo Josipovic, de son côté, a estimé que sa venue en compagnie de M. Tadic à Ovcara montrait qu'"une politique différente, de paix et d'amitié, est possible". "Nous sommes venus présenter notre respect aux victimes, nos condoléances aux membres de leurs familles mais aussi promettre qu'un crime ne restera pas impuni (...). Je souhaite que cet événement soit un encouragement pour élucider le destin des personnes portées disparues", a déclaré M. Josipovic.
Plus de mille personnes sont toujours portées disparues côté croate après la guerre, dont plus de 460 sont des habitants de Vukovar et de ses environs. Ce conflit a fait au total environ 20 000 morts. M. Tadic est arrivé jeudi à Vukovar, ville dans l'est de la Croatie théâtre de certaines des pires atrocités pendant la guerre de 1991-1995, pour une visite historique perçue comme un nouveau pas dans la réconciliation entre Belgrade et Zagreb.
La visite de M. Tadic, qui devrait être suivie par une visite officielle à Zagreb au cours du mois, est un nouveau signe de l'amélioration des relations entre la Croatie et la Serbie sous l'impulsion des deux présidents. Mais elle a également donné lieu à une certaine controverse en Croatie, où un parti de droite a appelé les citoyens de Vukovar à protester contre cette visite et à se rassembler sur les bords des routes d'Ovcara où les deux présidents devraient passer. Une cinquantaine de personnes ont répondu à cet appel et manifestaient jeudi dans les rues de Vukovar sur le trajet menant à Ovcara.
OAS_AD('Middle')
if ( undefined !== MIA.Pub.OAS.events ) {
MIA.Pub.OAS.events["pubOAS_middle"] = "pubOAS_middle";
}
Deux anciens responsables de l'Armée populaire yougoslave ont été condamnés par le Tribunal pénal international pour ce drame.
"Je suis ici pour rendre hommage aux victimes et exprimer des mots d'excuses et de regret", a déclaré M. Tadic. "Exprimant mes regrets, je souhaite créer pour la Serbie et la Croatie la possibilité de tourner une nouvelle page de l'Histoire pour que nos enfants ne portent pas ce fardeau du passé", a dit M. Tadic.
"La Serbie démocratique souhaite des relations de bon voisinage. (...) En nous recueillant devant les victimes, nous pensons à l'avenir (...) ; en reconnaissant le crime, en s'excusant et en présentant nos regrets, nous ouvrons la possibilité d'un pardon et d'une réconciliation", a ajouté M. Tadic.
"UNE POLITIQUE DIFFÉRENTE, DE PAIX ET D'AMITIÉ, EST POSSIBLE"
Le président croate Ivo Josipovic, de son côté, a estimé que sa venue en compagnie de M. Tadic à Ovcara montrait qu'"une politique différente, de paix et d'amitié, est possible". "Nous sommes venus présenter notre respect aux victimes, nos condoléances aux membres de leurs familles mais aussi promettre qu'un crime ne restera pas impuni (...). Je souhaite que cet événement soit un encouragement pour élucider le destin des personnes portées disparues", a déclaré M. Josipovic.
Plus de mille personnes sont toujours portées disparues côté croate après la guerre, dont plus de 460 sont des habitants de Vukovar et de ses environs. Ce conflit a fait au total environ 20 000 morts. M. Tadic est arrivé jeudi à Vukovar, ville dans l'est de la Croatie théâtre de certaines des pires atrocités pendant la guerre de 1991-1995, pour une visite historique perçue comme un nouveau pas dans la réconciliation entre Belgrade et Zagreb.
La visite de M. Tadic, qui devrait être suivie par une visite officielle à Zagreb au cours du mois, est un nouveau signe de l'amélioration des relations entre la Croatie et la Serbie sous l'impulsion des deux présidents. Mais elle a également donné lieu à une certaine controverse en Croatie, où un parti de droite a appelé les citoyens de Vukovar à protester contre cette visite et à se rassembler sur les bords des routes d'Ovcara où les deux présidents devraient passer. Une cinquantaine de personnes ont répondu à cet appel et manifestaient jeudi dans les rues de Vukovar sur le trajet menant à Ovcara.
le monde
Δεν υπάρχουν σχόλια:
Δημοσίευση σχολίου